Pensant à notre humanité, je me vois toujours assis sur la pointe d’une des hautes montagnes chez nous en Suisse, contemplant cette masse de gens où chacun vit, s’agite, court à ses occupations. Et je compatis. Je nous sens vibrer, espérer, souffrir, parfois rigoler, de haut je vois les papas courir pour nourrir leur famille, les maman répéter les gestes quotidiennes qui font qu’on se sent bien chez soi. Je vois notre petit monde comme ils s’était incrusté dans mon cerveau de petite fille il y a bien longtemps.
Et j’avais un chat, un petit tigre gris. Continuer la lecture de « cet immense vide »